Combinaisons
En décembre 1969, un autre surfeur du coin, Alan Green, rejoint le duo. Ils commencent à fabriquer des combinaisons en complément des planches, dans le sous-sol d’une maison située dans Beale Street, derrière le Torquay Pub.
Greeny avait travaillé dans une société fabriquant des combinaisons de plongée, « Australian Divers ». Ils récupèrent une machine à coudre, modèle « Pffaf 138 zig zag », qui fonctionne sur du caoutchouc épais acheté à Clayton, dans la banlieue de Melbourne.
Au départ, ils externalisent une bonne partie du travail. Mais ils se rendent vite compte que, pour honorer les commandes et obtenir la qualité qu’ils souhaitent, ils doivent tout faire eux mêmes. La confection des combinaisons est donc transférée vers l’appartement de Claw, au 66 Zeally Bay Road.
Intérêt
Les choses évoluaient à toute allure, tout comme la révolution Flower Power et l’état d’esprit contestataire de l’époque. Le monde de l’entreprise était à l’image de la vie en général. Greeny quitte Rip Curl en avril 1970 pour créer sa propre marque, Quiksilver, associant Claw et Brian en tant que partenaires égaux dans cette nouvelle aventure.
Puis finalement vient le temps où chacun doit se consacrer à une chose ou à une autre, et le partenariat est dissout. Brian se rappelle qu’il a échangé ses actions Quiksilver contre la moitié de terrain de Greeny au fond de Bells Beach, où il vit encore aujourd’hui. « Il y avait une légère divergence d’opinion sur la valeur du terrain, de 5 000 dollars ou quelque chose comme ça », se rappelle-t-il. « Nous avons donc joué à pile ou face. Je ne sais plus qui a gagné, mais c’est comme ça que l’affaire a été réglée. »
Plus tard, Claw revend ses actions à Greeny, pour qu’elles puissent être émises en faveur de son nouveau partenaire, John Law.
Lorsqu’on lui pose la question aujourd’hui, Claw n’a aucune idée de la rémunération qu’il a obtenue pour ces actions !