Building with rainbow Rip Curl logo and American flag, one of Rip Curl's first international licensees, in America in the 80'sBuilding with rainbow Rip Curl logo and American flag, one of Rip Curl's first international licensees, in America in the 80's

Expansion Internationale

Au milieu des années 70, la participation de Rip Curl au surf de compétition était clairement évidente. Cependant, Warbrick et Singer étaient déterminés à ce que la société ne néglige pas les racines du surf au profit de la rentabilité.

Les deux hommes faisaient preuve d’un engagement sans faille envers la philosophie du Search, pierre angulaire du surf passionné. Et lorsque Rip Curl a commencé à se développer, ils ont fait en sorte de ne pas se retrouver contraints et forcés de superviser l’entreprise en défaveur du surf. Ils avaient des priorités. Et ils ont veillé à ce que Rip Curl s’y adapte. Ils ont passé beaucoup de temps à Bali pour surfer sur les breaks d’Uluwatu et de Padang, qui venaient tout juste d’être découverts. Il s’agissait à cette époque du laboratoire prééminent de test d’équipement pour l’élite mondiale du surf passionné.

Aussi, lorsque Rip Curl a confirmé sa position de société numéro un en matière de combinaisons de surf grâce au parrainage de surfeurs parmi les meilleurs du monde, celle-ci a réaffirmé sa volonté de préserver les racines du surf en soutenant des surfeurs passionnés, comme Wayne Lynch, Michael Peterson, Cheyne Horan et Tom Curren.

Warbrick et Singer ont également consacré beaucoup de temps à leur propre « recherche », en lançant des expéditions vers des groupes d’îles et des côtes reculées peu connus. Ils emmenaient souvent avec eux des surfeurs aguerris. À la fin des années 70, Rip Curl est devenue l’entreprise des surfeurs par excellence.

Cette identité affirmée avec ce sport n’a cependant pas émoussé l’engagement de Rip Curl vis-à-vis de la technologie de ses produits. En 1977, la société produisait des combinaisons pour les véliplanchistes, les navigateurs et les skieurs nautiques, ainsi que pour les surfeurs. Chaque division avait besoin d’une approche technologique différente et d’une stratégie marketing extrêmement spécifique. Rip Curl a relevé ces défis en même temps qu’elle augmentait ses exportations, avec finalement la constitution de Rip Curl International.

Au lieu de fabriquer des combinaisons en Australie pour les exporter, un exercice coûteux et difficile par nature, Rip Curl a décidé de vendre sa technologie, ses conceptions et ses idées. Le produit en tant que tel était fabriqué sous licence dans les pays où la demande était présente.

En 1981, Rip Curl établit sa première licence, Lowers, dans le sud de la Californie, à quelques pas du break de surf du même nom, l’un des plus célèbres d’Amérique. La recette est un succès. En 1985, une nouvelle société appelée Frogs commence à fabriquer des produits Rip Curl à Hossegor, sur une partie de la côte Atlantique française réputée pour ses beach breaks vallonnés et rudes.

Aujourd’hui, neuf entités sont titulaires de la licence et fabriquent et vendent des produits Rip Curl aux États-Unis, en France, en Afrique du Sud, au Japon, en Indonésie, au Brésil, en Argentine, au Pérou et au Chili. On peut voir des surfeurs aux quatre coins de la planète utiliser des produits Rip Curl. Ils n’ont peut-être jamais entendu parler de Torquay ni de Bells, mais ils partagent l’esprit du Search et poursuivent un rêve sans limites au langage universel.

Pour travailler, rester à l’écoute du surf dans toute sa perfection a du sens, autant de sens qu’à l’époque de la naissance de Rip Curl à Bells. Cela signifie que Rip Curl restera toujours en contact avec ses racines. Cette histoire dure depuis 28 ans. Et certains jours, les bureaux de Rip Curl dans le monde entier restent vides. Ces jours où il fait beau et froid, et qu’un vent vivifiant, pas trop fort, souffle directement des terres. Et qu’une vague de six pieds, parfaite, attend.

Certains jours, le travail ne peut avoir qu’une seule définition...