Chris Rasman et Anna Martinez nous parlent de leurs produits snow préférés

04/12/25
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Chris Rasman and Anna Martinez Share Their Favorite Snow Products

L'hiver arrive, il est temps de prendre de l'altitude et de s'équiper pour dévaler les pistes ou s'aventurer hors des sentiers battus. Et qui de mieux pour nous guider que Chris Rasman (@chrisrasman) et Anna Martinez (@anna_mrtz)? Les deux snowboardeurs professionnels nous ont fait leurs retours sur leurs produits Rip Curl préférés. Nous en avons profité pour prendre des nouvelles de nos riders à propos de leurs dernières actualités et les objectifs qu'ils se sont fixés pour l'hiver à venir. Anna nous partage ses objectifs de compétition sur le Freeride World Tour, tandis que Chris espère un vrai hiver canadien, pour profiter pleinement à la maison.

Salut Chris, salut Anna ! Quels sont vos produits Rip Curl préférés ? Ce que vous aimez porter, dans quelles conditions et comment ces produits vous accompagnent dans votre pratique...

Chris Rasman - Mon choix de prédilection a toujours été la veste Anti-Series Back Country et le pantalon Bib qui va avec. Cette veste est vraiment parfaite pour moi dans à peu près toutes les conditions. J’aime porter une shell, parce que j’ai tendance à avoir chaud, et je préfère ajuster mes couches selon s’il fait froid et sec, ou chaud et humide. Je passe la plupart de mon temps en backcountry, le plus souvent seulement accessible en motoneige. J’ai donc besoin de vêtements outerwear durables, qui respirent et qui soient bien imperméables. Pour moi, cet ensemble coche toutes ces cases et je m’en écarte rarement. J’ai porté la version rouge de la veste tout l’hiver et j’aime la façon dont la coupe a été améliorée, les coutures tombantes aux épaules et les zones stretch assorties à la couleur de la veste. Et le pantalon Bib salopette… j’adore le porter, autant sur une motoneige qu’en snowboard. Se prendre des gerbes de neige dans le dos, ce n’est vraiment pas agréable.

Anna Martinez - J’ai une petite préférence pour le design noir et zèbre de la veste Anti-Series COL BL. J’aime les tenues plutôt sobres, mais cette touche fun du motif zébré marche très bien avec le style Rip Curl. Je trouve que cette veste matche parfaitement avec le pantalon Anti-Series Relax. Mais au-delà de l’aspect esthétique, je trouve ces tenues vraiment chaudes et confortables. Au Canada je n’ai jamais eu trop froid, en comparaison de mes camarades. En montagne à Chamonix, quand on est en altitude et qu’il y a beaucoup de vent, je suis toujours bien protégée. Mon modèle préféré reste la veste Anti-Series Anorak associée au pantalon Anti-Series Relax. Ce combo a beaucoup de style, plutôt Backcountry-Freestyle et je suis fan de cette couleur verte. Cette tenue est encore plus confortable, avec son aspect oversize et qui tient tout de même très chaud. Heureusement qu’il y a de grandes aérations placées aux bons endroits. Pour résumer, les quatre mots qui décrivent le mieux ces tenues sont : confortables, chaudes, pratiques et stylées.

Comment Rip Curl, ses valeurs et ses produits sont-ils en accord avec votre vision du sport et votre approche de la pratique ?

Chris Rasman - Je me retrouve dans Rip Curl et ses valeurs pour plusieurs raisons… Toute l'éthique et le slogan de la marque sont reliés à « the Search ». Et c'est une chose vers laquelle j'ai tendu toute ma vie sans le savoir. Que ce soit sur la neige, en surf, ou lors d'activités et d'aventures en plein air… The Search a guidé presque tout ce que je fais et la personne que je suis, bien avant de rejoindre Rip Curl. Cette marque fabrique des produits pour faciliter ce style de vie avec style et fonctionnalité et elle se soucie de la durabilité de ses produits ainsi que de l'expérience client tout au long du processus. Mon approche du matériel que je choisis pour le snowboard est avant tout la fonctionnalité et « look good feel good ride good » arrive juste après. Rip Curl est une entreprise avec de vrais snowboardeurs et de vrais surfeurs derrière elle, qui vivent à fond cette idée du Search que la marque véhicule. Pour moi, c'est important.

Pouvez-vous nous faire un petit récap' de ce que vous avez fait récemment ?

Chris Rasman – Nous avons présenté en avant-première notre nouveau film The Realm il y a quelques semaines et c’était génial. Les gens avaient l’air emballé, ce qui fait toujours plaisir. Je viens de passer deux semaines à Kauai, où j’ai surfé et fait du foil autant que possible. J’ai de la famille sur l’île et j’essaie d’y aller chaque automne, faire un petit reset avant la saison. C’est une super façon de faire le plein de vitamine D et d’eau salée avant de passer cinq mois d’affilée dans des boots de snowboard et des vêtements d’extérieur.

Anna Martinez – Je vais entamer mon troisième hiver sur le Freeride World Tour. Je me suis qualifiée sur ce circuit en 2023, après avoir fini première européenne sur le Freeride World Qualifier. En 2024, j’ai réalisé ma première saison sur ce circuit international en finissant à la troisième place du classement général, avec cinq podiums pour cinq compétitions, dont une victoire au Canada. J’ai été très fière de ma régularité sur le premier hiver. Mais je n’ai pas réussi à retrouver autant de régularité sur la saison passée. Sur les six compétitions, je suis montée deux fois sur le podium (2e à Baqueira et 2e à Val Thorens) et j’ai terminé l’hiver 2025 quatrième du classement général. Ce n’était pas les résultats que j’attendais mais je suis tout de même qualifiée pour la saison 2026, ainsi que pour les tous premiers Championnats du monde de Freeride qui auront lieu en Andorre en février prochain.


Quels sont vos objectifs pour cet hiver ?

Chris Rasman - Je suis basé dans la région de Whistler et je dirais que nous n’avons pas eu d’hiver vraiment solide depuis 2017. Il y a eu de très bons moments, bien sûr, mais quand je dis ça, je parle de constance, de températures froides à basse altitude et d’une bonne épaisseur de neige. Les derniers hivers ont été assez compliqués en termes de conditions pour un rider backcountry qui fait des films de snowboard. J’adore m’adapter et trouver des solutions, voyager quand c’est nécessaire… Mais si on a un hiver La Niña de forte intensité dans le Pacifique Nord-Ouest, je prévois de passer beaucoup de temps chez moi.

Anna Martinez - J’ai bien évidemment envie de remporter le titre sur ces premiers Championnats du Monde, mais également de retrouver de la régularité sur le FWT. Je souhaite y rester le plus longtemps possible et pour cela, il faut passer le fameux « cut » à chaque saison, pour accéder aux finales, qui garantissent une place pour la saison suivante. Mes objectifs restent les mêmes chaque année et d’autant plus cet hiver, car ils ont mis une nouvelle finale en plus de Verbier en Suisse : direction l’Alaska, le rêve de tous les riders ! Et à plus long terme j’aimerais participer à une première historique : être aux premiers Jeux Olympiques de Freeride en 2030. En parallèle de ma carrière sportive, je me suis lancée un autre défi, qui me pousse à allier ma passion à mes études. Je suis en dernière année de Master STAPS en Entraînement Sportif, que je réalise à distance. Être athlète de haut niveau et étudiante a toujours été un beau challenge pour moi, car j’ai l’espoir de concilier ces deux passions dans mon projet professionnel post-carrière. J’aimerais prendre en charge, en termes de préparation physique, la future équipe de France de Freeride.

Quels sont vos projets à venir ?

Chris Rasman - Je travaille sur un projet cet hiver avec le vidéaste Tom Doyal. L’équipe de riders est pleine de jeunes talents : Sean Miskiman, Keegan Hosefros, Finn Finestone, ainsi que d’autres invités. On essaie de s’organiser de manière à pouvoir faire venir les personnes avec qui on veut rider et filmer tout au long de la saison. J’adore rider avec la nouvelle génération. Ils ont tellement de talent, d’énergie et un regard différent sur le backcountry, alors que de mon côté, ça fait 20 ans que j’y évolue. C’est une relation vraiment bénéfique pour tout le monde, avec divers niveaux de compétences et des états d’esprit différents.

Anna Martinez - Je suis basée à Chamonix Mont-Blanc où je passe mon hiver à m’entraîner, auprès de mon coach, tout au long de la saison. Je me consacre à 100% à la compétition. C’est important pour moi de rester focus sur mes objectifs du début à la fin de la saison de compétition, donc pour l’instant je ne fais pas de projets voyage et vidéo. En plus mes examens d’études sont au printemps, c’est donc compliqué pour moi d’organiser un projet après ma période de compétition, car j’entre dans ma période de révisions. Mais c’est ma dernière année, j’ai hâte de pouvoir concrétiser de futurs projets voyage et vidéo au printemps prochain.

The Realm, le dernier film de snowboard de Chris Rasman